La sauvegarde des fichiers de données doit être automatique et régulière : une périodicité de sauvegarde doit être définie.
Si vous développez du code, il faut sauvegarder le code comme les données.
Si plusieurs personnes travaillent sur les données, des règles de sauvegarde communes doivent adoptées, l’accès aux données et les droits de modification éventuels doivent être strictement contrôlés.
La règle du 3-3-2-1
Il est conseillé de conserver :
- Au moins 3 versions successives, nommées clairement et différemment :
en cas de problème sur une version de fichier, on pourra réinstaller la précédente - Au moins 3 copies de chaque version, dans au moins 2 lieux différents, dont au moins une à distance.
Par exemple : l’original, une copie externe locale (disque dur externe, autre ordinateur,…) et une copie externe distante (cloud, espace serveur institutionnel,…)
Plutôt que d’utiliser un cloud personnel (Google Drive, Drop Box, etc..), il est vivement conseillé d’utiliser les outils collectifs institutionnels mis à disposition des scientifiques
La DDUNI de l’IRD propose aux scientifiques possédant un accès authentifié aux ressources IRD, plusieurs services pour la sauvegarde et le stockage des données, au cours du projet et en fin de projet, localement et à distance , différents selon la taille des fichiers et la durée de conservation désirée.
La DDUNI peut aussi vous conseiller sur le transfert et l’accès sécurisés aux données.
Merci de contacter l’assistance informatique (lien intranet), après avoir défini et précisé vos besoins.
Des règles de nommage des fichiers et d’arborescence des répertoires peuvent aussi être définies pour faciliter l’accès aux fichiers.
Voir la page sur L’organisation des données
Une fois les données consolidées, et documentées, vous pouvez déposer certains de vos jeux de données dans un entrepôt, comme celui de l’IRD, pour les préserver, mais aussi faire connaître leur existence et les partager, directement ou à la demande, par exemple à l’occasion d’une publication.
Références :